samedi 15 février 2014

DEUX MANIFESTIONS QUI N'EN FONT QU'UNE

Quartier gai de Montréal
Un rassemblement pour dénoncer la violence
Quelques centaines de personnes se sont au début rassemblées vendredi soir au Cabaret Mado,, et ont ensuite entrepris une marche afin de dénoncer les actes homophobes violents dans le village gai, qui se sont multipliés au cours des derniers mois. L'événement était organisé par le collectif Carré Rose Montréal, qui fait la promotion de la sécurité dans le village gai et la lutte contre l'homophobie. Les organisateurs du rassemblement ont souligné qu'après une rencontre avec les autorités du poste de police 22, la présence policière a été renforcée durant les fins de semaine, avec de bons résultats.
«Ils ont ajouté des policiers les vendredi, samedi, dimanche, a indiqué Louis-Alain Robitaille, porte-parole du collectif. C'est un six heures par semaine, on est très loin de l'État policier, nous non plus on n'en veut pas un État policier, mais ça a déjà fonctionné, on a pas eu d'agression depuis cinq semaines.» Avant la marche, des discours ont eu lieu à l'intérieur du Cabaret Mado. Le maire de Montréal, Denis Coderre, et le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, étaient sur place. «Il y a déjà une vingtaine de caméras au niveau du SPVM. La question qu'il faut se poser est ″Est-ce doit en déplacer ou s'il faut en ajouter d'autres?″», a dit le maire. La marche a ensuite débuté sur la rue Sainte-Catherine jusqu'à l'avenue Papineau, pour prendre fin vers 18 h 30, sans incident notoire. Parallèlement, les policiers surveillaient une autre manifestation non permise organisée par le Pink Bloc. Ce groupe milite également pour un village gai plus sécuritaire, mais s'oppose farouchement à une hausse de la présence policière et à l'ajout de caméras de surveillance. «Une caméra, ça n'a jamais empêché personne de commettre un crime. Nous croyons plutôt au développement d'un sentiment communautaire. On pourrait intervenir pour éviter l'escalade d'un conflit. Nous aimerions aussi une plus grande présence de travailleurs sociaux», a expliqué Mickael Chacha Enriquez, porte-parole du Pink Bloc. Cette dernière manifestation, qui a débuté au métro Beaudry, a rapidement été déclarée illégale, faute d'itinéraire. Les manifestants se sont rapidement dispersés et certains sont allés rejoindre les premiers
(ndld ;s’unir pour mieux combattre»
*crédit photo :QMI

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